Ecriture-libre

Prémices au pire à venir



Il était temps de se poser loin du raffut de la ville, de s’extirper de cette masse compacte d’étrangers qui n’ont de soucis que celui de ne s’occuper que d’eux même.

Je me mets au vert le temps que cette histoire se calme, le temps que l’on oublie ces quelques mauvaises actions dont je suis le héros.

Assis dans ce vieux fauteuil récupéré sur le trottoir avant le passage des encombrants, je repense à cette première fois où sortant d’un bar par un froid matin d’hiver j’ai croisé cet inconnu qui n’a fait que me bousculer dans la rue sans daigner s’excuser. Cette rue si large, sauf pour moi.

Pourquoi ne pas m’éviter ? Non il est plus facile de se faire passer pour une victime que d’être celui à l’origine de la chute. Et de chute cet inconnu en a connu une belle. Un malencontreux coup d’épaule qui n’a fait que précipité mon pas titubant, réveillant en moi une haine latente des gens en général et de cet homme en particulier.

Peut m’importe qu’il fasse une tête de plus que moi ou qu’il soit plus baraqué. Seul compte la volonté de réparer l’insulte. Je sors de ma torpeur alcoolique le temps d’une bagarre de rue à venir. Je le suis de loin, histoire de ne pas éveiller ses soupçons. J’ai mes gants, un tuyau en caoutchouc abandonné dans une ruelle me servira peut être. Je me rapproche, plus personne aux alentours, nous sommes seul au monde. Il n’a pas remarqué mon manège. Je suis juste derrière lui, je sens qu’il frissonne malgré son long manteau en cuir doublé, pas d’écharpe. C’est là que je frapperai. Avais-je prévu l’utilité du tuyau ? Le voilà autour de son cou nu, il se débat, nous chutons au sol, ma proie est forte, très forte, je ne lâche rien. Son souffle est de plus en plus court, ses mains autour de sa cravate de fortune relâchent de pression. Nous avons, lors de notre danse morbide, roulé derrière des conteneurs à poubelle. Plus de bruit, plus de mouvement. J’abandonne mon étreinte et constate sans surprise qu’il ne respire plus.

L’envie de lui faire les poches me prend. Mais non ce ne sera pas un vol.

Je vérifie que je n’ai rien oublié près du macchabée. Tiens j’ai complètement dessaoulé.

Retour à la maison, un petit roupillon et demain ou plutôt tout à l’heure sera un autre jour.

Réveil avec un mal de crâne pas possible et des courbatures aux bras comme jamais je n’en ai eu. Un aspro fera passer la cuite de la veille et si cela ne suffit pas, reste de pizza et verre de sky. Mais en ce qui concerne ces bras ……….
Je me souviens, sorti de la brume de dessous ma parka, il est là, ce petit tuyau qui me ramène à cette chasse de la nuit. Comment ai-je pu oublier cette sensation de bien-être lorsque mon gibier a gît à mes pieds.

Je sors, il me faut retourner sur place, mais où était ce ? Une autre fois je prendrai des notes. Il me reste un tuyau en souvenir.

Huor
Sept 2009

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Paul et Mickey



Barbie tue Rick, sans Paul et Mikey; La belle adonne.

Bart et Lemy bernent Adette pendant que Ben édicte « quand dit »

Ariel et son amant dînent dehors carla cause est even.

Carl labélise la Bob-inette de la chevillette chère à Jade.

Jean laçant d'aller sans drap, c'est l'Eulalie!!

Faustine aux pinnes aimant, Faust in opiné ment.

Kant Valérie, Marie aussi.

Godefroy et Flora la jeune fille pluto câline.

Huor & Tari
Sept 2009

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